Indications pour des soins de kiné


Dans quel cas accompagner le bébé dans sa motricité?

 

L’enchaînement des étapes dépend de plusieurs facteurs :
– de la maturation cérébrale
– des aptitudes personnelles de l’enfant
– des expériences motrices que l’enfant sera amené à faire
– de l’environnement dans lequel va évoluer l’enfant
C’est pourquoi il est important de repérer si un de ces facteurs gêne le bébé dans sa progression.

 

Mais il peut également y avoir des facteurs intrinsèques à l’enfant, comme une maladie, des troubles orthopédique etc.
Voilà une liste non exhaustive des cas où les bébés devraient être pris en charge par un kinésithérapeute formé, en préventif (c’est à dire avant que l’on observe une difficulté dans ce développement moteur) et le plus tôt possible :

prématurité (< 36 SA)
torticolis du nouveau-né (congénital ou positionnel)
plagiocéphalie/déformation du crâne
– lésion du plexus brachial
– malposition/malformation des pieds
– pathologie nécessitant le port d’un appareillage entravant les mouvements du bébé, après l’ablation de celui-ci (ex : dysplasie de hanche)
– toute pathologie neurologique, ou situation où un retard moteur est présent ou suspecté
– hypotonie
– hypertonie (ex : bébé toujours en tension, difficultés d’enroulement, qui ne se relâche jamais vraiment)
– déficience visuelle, auditive ou sensorielle
Il y a aussi les cas de bébés qui ne présentaient pas de risque, mais pour lesquels on observe à un moment donné une difficulté transitoire :

– retard dans l’une des étapes du développement moteur (cf tableau récapitulatif à la rubrique « prévention -> documents »)
– difficultés dans la réalisation d’une étape :
¤ non symétrie des mouvements
¤ enfant posé et bloqué assis
¤ déplacement sur les fesses ou autres déplacements asymétriques (exemple : « 3 pattes »)
¤ enfant marchant « non autonome », ne sachant pas se protéger en tombant, ni se mettre debout seul (souvent n’a pas réalisé les étapes précédentes).