La motricité du bébé


Le nouveau né est doté de compétences dès la naissance.

On appelle cela les réflexes archaïques du bébé, ils sont testés dès la maternité, afin de détecter d’éventuelles anomalies neurologiques.

Le bébé est alors déjà “pré-câblé”, il possède entre autre la “marche automatique”, le réflexe de reptation, et beaucoup d’autres.

Mais pour les intégrer, il va devoir s’exercer, découvrir sa motricité volontaire.

 

Ainsi, il va passer par les étapes du plat dos, des retournements sur le ventre, pivots sur le ventre, rampé, position 4 pattes, déplacement à 4 pattes, positions à genoux, chevalier servant pour se mettre debout avec un support, apprentissage de l’équilibre en position debout, et enfin la marche, seul et autonome.

 

Chaque étape prépare la suivante, et elles sont toutes importantes dans la construction d’une bonne motricité.

 

La position assise ne fait donc pas partie de ce développement moteur.

Elle ne s’acquiert que lorsque le bébé est en position 4 pattes, et n’est qu’un passage transitoire, une escale, qui ne l’amène pas vers une nouvelle étape.

C’est pour cela qu’il ne faut pas asseoir l’enfant sur son tapis tant qu’il ne sait pas s’y installer seul, ni se déplacer au sol seul.

Vous risqueriez de le bloquer assis, et d’arrêter son cheminement dans les étapes indispensables de la motricité.

ATTENTION : le bébé ne devrait pas s’asseoir à partir du plat dos. Cela traduit une tension de ses muscles antérieurs, qui va le gêner pour se retourner et faire le reste des étapes.

 

Il est important que le tout petit puisse faire l’expérimentation de toutes les étapes qui composent le développement moteur de l’enfant jusqu’à la marche.

Celles-ci permettent :

– une bonne connaissance du corps et de l’espace

– le travail du regard en lien avec les mouvements du corps

– une bonne tonicité des différents muscles et articulations

– un travail des membres supérieurs qui sera nécessaire pour les réflexes de réactions parachutes

– une alternance des appuis et dissociation des ceintures, facilitant la connexion des deux hémisphères cérébraux au moment opportun

– un apprentissage de l’autonomie, développement de la confiance en soi, de l’équilibre, le tout en sécurité.